samedi 16 mai 2009

Vincent Eblé

Si la France demeure une des toutes premières nations au monde en matière de production cinématographique, c'est sans nul doute dû au choix déjà ancien d'une politique nationale ambitieuse et désormais d'une intervention publique territoriale. Je suis très satisfait de voir les Départements engagés dans ces politiques. Pour continuer, il faut absolument que les conditions légales et réglementaires soient conservées. N’oublions pas que l'augmentation du tarif de Collège au cinéma, qui est passé de 2,30 à 2,50 euros, a été absorbée par les Départements. Le CNC, quant à lui, assume les augmentations du coût de tirage des copies et l’édition des documents pédagogiques. Le seul acteur politique qui ne prend pas en charge sa part, c'est l'Education nationale. Ce partenaire doit nécessairement entrer dans le débat, bien qu’il y ait aussi les problématiques du hors temps scolaire.