Hormis les vœux pieux, au caractère général, nous nous inscrivons unanimement en faux vis-à-vis de l’essentiel des propositions du rapport Auclaire. À titre d’exemples, soulignons quelques propositions et analyses qui nous ont paru aberrantes :
Nous dénonçons la conception néolibérale qui sous-tend un certain nombre de ces propositions, notamment dans la mise en concurrence des opérateurs pour les dispositifs d’éducation à l’image et dans l’ouverture des catalogues de films pour que les enseignants puissent y piocher en fonction de leur connaissance du titre du film ou de l’adéquation avec leur discipline.
Qui plus est, il nous semble que le fondement même des trois dispositifs scolaires est nié par le rapport, en menacent ce qui en fait à nos yeux la philosophie, c’est-à-dire le « choix » par des commissions compétentes d’œuvres cinématographiques, et la mise en œuvre de méthodes d’accompagnements pédagogiques appropriées (notamment des documents spécifiques, réfléchis, conçus, réalisés et donnés aux enseignants et aux élèves, pour chaque film visionné).
Nous refusons une conception qui nous réduirait à n’être plus que « les prescripteurs d’une offre culturelle élargie ».
Ce quatrième atelier fut suivi d’un long échange sur l’engagement des uns et des autres, l’avenir de la mobilisation et du mouvement, ainsi que son organisation future.
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- la mise en ligne de tous les documents pédagogiques des dispositifs scolaires notamment dans la perspective du doublement des effectifs ;
- la suppression des fédérations de ciné-clubs et leur transformation en agences de conseil ;
- la volonté d’un « toujours plus de films » qui se traduirait par l’ouverture de la recommandation « recherche » et l’élargissement des catalogues des dispositifs scolaires sous prétexte qu’il n’y aurait pas encore assez d’enfants touchés par les dispositifs ;
- la multiplication des appels d’offre pour ouvrir sans filet le champ de l’éducation à l’image à des prestataires privés. A ce sujet, les structures qui prennent en charge Passeurs d’images sont déjà, dans plusieurs endroits, mises en concurrence ;
- l’évolution de l’ADRC – Agence pour le développement régional du cinéma – vers des missions de diffusion et de coordination des dispositifs d’éducation à l’image.
Nous dénonçons la conception néolibérale qui sous-tend un certain nombre de ces propositions, notamment dans la mise en concurrence des opérateurs pour les dispositifs d’éducation à l’image et dans l’ouverture des catalogues de films pour que les enseignants puissent y piocher en fonction de leur connaissance du titre du film ou de l’adéquation avec leur discipline.
Qui plus est, il nous semble que le fondement même des trois dispositifs scolaires est nié par le rapport, en menacent ce qui en fait à nos yeux la philosophie, c’est-à-dire le « choix » par des commissions compétentes d’œuvres cinématographiques, et la mise en œuvre de méthodes d’accompagnements pédagogiques appropriées (notamment des documents spécifiques, réfléchis, conçus, réalisés et donnés aux enseignants et aux élèves, pour chaque film visionné).
Nous refusons une conception qui nous réduirait à n’être plus que « les prescripteurs d’une offre culturelle élargie ».
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Ce quatrième atelier fut suivi d’un long échange sur l’engagement des uns et des autres, l’avenir de la mobilisation et du mouvement, ainsi que son organisation future.
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