dimanche 17 mai 2009

Les distributeurs doivent prendre leur part dans la mise en œuvre de l’action culturelle

Le Collectif de l’action culturelle cinématographique et audiovisuelle appelle à ce que soient mobilisés tous les agents de notre filière, et en particulier les distributeurs, qui sont peu présents aujourd’hui… La solidarité verticale mérite d’être renforcée dans l’intérêt de tout un chacun. La majorité des distributeurs dépensent aujourd’hui des sommes astronomiques dans les frais de promotion, victimes eux aussi de l’inflation des coûts (mais n’hésitant pas à se renflouer sur les tarifications forfaitaires abusives pratiquées notamment auprès des ciné-clubs !). Ne faudrait-il pas arbitrer autrement les budgets de sortie ? Pourquoi ne pas envisager un pot commun entre producteurs, distributeurs et exploitants pour financer l’action culturelle autour des œuvres ? N’y a-t-il pas du gaspillage à dépenser tant d’argent dans la publicité dont les effets sont incertains ?

« La distribution, qui souvent ne croit pas aux réseaux, ne propose pas les outils pour communiquer avec les spectateurs au-delà des affiches. La plupart n’ont pas cette veine associative. Ils croient juste au fait qu’il faut faire le truc commercial classique : les affiches, la bande annonce, etc. De toute façon, selon la grande mythologie du poker des gens du cinéma, il y en a un sur dix qui passera et chacun espère que ce sera le sien. On attend, on a peur, c’est mercredi soir, et manque de chance neuf fois sur dix le miracle n’arrive pas ! »

Nous invitons donc les distributeurs à nous rejoindre plus massivement.


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