« Un distributeur va souvent se limiter à demander au réalisateur de se déplacer. Si un producteur, un comédien ou un chef-opérateur donnent envie au public de venir dans une salle, il ne faut pas hésiter à les convier. »
Les réalisateurs et les producteurs ont le désir de partager leur travail avec les spectateurs, d’être conviés dans les lieux de diffusion. Il est rassurant pour eux de savoir que les réseaux associatifs existent au niveau local. Une productrice explique : « Ce qui m’intéresse dans ces déplacements, et surtout dans des milieux ruraux où il y a un travail qui se met en place, est de savoir qu’il y a un réseau, un maillage entre les associations, entre les élus, les communes, les commissions qui nous ont soutenus. C’est très important pour nous. Nous sommes heureux de participer à cela. » L’intérêt des déplacements pour les producteurs et les créateurs, au-delà de l’importance de l’accompagnement de leurs films, réside également dans la possibilité de sensibiliser les publics au travail de fabrication en amont, pour que le lien entre l’économique et l’artistique ne soit pas oublié : « Quand un producteur ou un distributeur vient parler de son métier, le public se rend compte que l’œuvre n’est pas quelque chose de dématérialisé comme un téléchargement sur internet, mais qu’au contraire il y a des gens derrière qui travaillent et que la chaîne économique est importante. »
Que serait devenu Cédric Klapisch sans l’accompagnement de ses premiers courts métrages ? Klapisch, comme de nombreux autres, est un cinéaste présent aujourd’hui sur le marché qui est issu de l’action culturelle. Cette émergence de cinéastes importants est dûe à l’énorme travail mené dans un premier temps sur le court métrage, travail de recherche des films et d’exposition des œuvres à travers les réseaux de l’action culturelle : l’Agence du court métrage, Carrefour des festivals, Sauve qui peut le court métrage, etc., regroupés au sein du ROC – Regroupement des organisations du court métrage. Pour l’exemple, l’Agence du court métrage perçoit 600.000 euros chaque année pour la location des copies, argent qui est ensuite redistribué aux réalisateurs et aux producteurs.
« Il faut imaginer une révolution systémique de nos moyens de travail sur les œuvres, replacer les films au centre de nos projets de diffusion et mobiliser de nouveaux modes de coopération. Pourquoi aujourd’hui les courts métrages sont-ils diffusés et rencontrent-ils plus de public ? Premièrement, parce qu’ils bénéficient de tout un réseau qui va des festivals et des associations de programmation jusqu’aux salles art et essai qui peuvent avoir accès aux films rapidement. Deuxièmement, tous ces lieux peuvent avoir accès aux films tout au long de la vie du film, au gré du désir d’un certain nombre de passeurs d’images de montrer ces films-là. »
Les réalisateurs et les producteurs ont le désir de partager leur travail avec les spectateurs, d’être conviés dans les lieux de diffusion. Il est rassurant pour eux de savoir que les réseaux associatifs existent au niveau local. Une productrice explique : « Ce qui m’intéresse dans ces déplacements, et surtout dans des milieux ruraux où il y a un travail qui se met en place, est de savoir qu’il y a un réseau, un maillage entre les associations, entre les élus, les communes, les commissions qui nous ont soutenus. C’est très important pour nous. Nous sommes heureux de participer à cela. » L’intérêt des déplacements pour les producteurs et les créateurs, au-delà de l’importance de l’accompagnement de leurs films, réside également dans la possibilité de sensibiliser les publics au travail de fabrication en amont, pour que le lien entre l’économique et l’artistique ne soit pas oublié : « Quand un producteur ou un distributeur vient parler de son métier, le public se rend compte que l’œuvre n’est pas quelque chose de dématérialisé comme un téléchargement sur internet, mais qu’au contraire il y a des gens derrière qui travaillent et que la chaîne économique est importante. »
Que serait devenu Cédric Klapisch sans l’accompagnement de ses premiers courts métrages ? Klapisch, comme de nombreux autres, est un cinéaste présent aujourd’hui sur le marché qui est issu de l’action culturelle. Cette émergence de cinéastes importants est dûe à l’énorme travail mené dans un premier temps sur le court métrage, travail de recherche des films et d’exposition des œuvres à travers les réseaux de l’action culturelle : l’Agence du court métrage, Carrefour des festivals, Sauve qui peut le court métrage, etc., regroupés au sein du ROC – Regroupement des organisations du court métrage. Pour l’exemple, l’Agence du court métrage perçoit 600.000 euros chaque année pour la location des copies, argent qui est ensuite redistribué aux réalisateurs et aux producteurs.
« Il faut imaginer une révolution systémique de nos moyens de travail sur les œuvres, replacer les films au centre de nos projets de diffusion et mobiliser de nouveaux modes de coopération. Pourquoi aujourd’hui les courts métrages sont-ils diffusés et rencontrent-ils plus de public ? Premièrement, parce qu’ils bénéficient de tout un réseau qui va des festivals et des associations de programmation jusqu’aux salles art et essai qui peuvent avoir accès aux films rapidement. Deuxièmement, tous ces lieux peuvent avoir accès aux films tout au long de la vie du film, au gré du désir d’un certain nombre de passeurs d’images de montrer ces films-là. »