samedi 16 mai 2009

Cyrille Leger

On a parlé d'argent public, mais il faut aussi parler du citoyen et de sa place. Nous en avons parlé en tant que public, mais pas en tant que bénévole, en tant que personne impliquée dans une manifestation et qui contribue au fait que tout fonctionne. On a évoqué le cas du Festival de Clermont-Ferrand, si le système des bénévoles s’écroule, tout le système de soutien risque de s'écrouler par la base. Le résultat va être que le citoyen sera bouffé par la logique commerciale. Il ne faut pas laisser passer cela. Car aujourd’hui on parle trop de lui en termes de commerce et trop peu en termes de culture.

Concernant le numérique, nous, les circuits itinérants, nous posons de nombreuses questions. Car il va falloir résoudre l’énorme problème de sa diffusion en circuit itinérant. Pour le moment, avec la pellicule, nous arrivons encore à diffuser, que ce soit à Gindou, ou dans une caravane, mais si ces nouveaux outils ne sont pas adaptés à être transportés, installés dans des salles polyvalentes, comment allons-nous faire pour amener les œuvres ?