J’avais envie de continuer sur ce que disait Eric Guirado. Cet accompagnement est devenu une partie très importante de notre travail. Nous passons des semaines entières dans des trains, dans des avions. Je suis toujours partante car il y a des rencontres magnifiques avec des gens formidables : des directeurs de salles, par exemple, qui ont un vrai lien avec leur public et qui se bagarrent toute l’année. Et j’aime rencontrer des gens et entendre ce qu’ils ont à dire sur nos films.
Mais parfois, j’en ai assez. A mon dernier déplacement en province, j’ai fais garder ma fille, huit heures de train en seconde, ça a l’air de rien, mais on ne peut pas brancher son ordinateur, nous arrivons dans un village où tout est fermé, nous sommes logés près de la gare, je ne dors pas, et enfin, nous arrivons dans une salle où la personne qui vous a invité n’est pas présente (elle est ailleurs avec un réalisateur plus connu…). Pour continuer, nous nous retrouvons à manger avec huit personnes dont certaines sont intéressantes, mais il faut alimenter la conversation, et c’est fatigant. Au cours de la rencontre, il a à peine 25 personnes dans une salle de 300, nous commençons le débat et les premiers qui parlent sont les plus énervés et vous agressent. J’ai l’idée de faire un guide du routard pour le cinéaste. Juste pour dire que quand un réalisateur vient, gratuitement, et en ayant fait tout ce déplacement, il faut un peu s’en occuper. Nous n’en parlons pas assez. Et le problème principal est que pendant ce temps nous ne pouvons pas travailler.
Mais parfois, j’en ai assez. A mon dernier déplacement en province, j’ai fais garder ma fille, huit heures de train en seconde, ça a l’air de rien, mais on ne peut pas brancher son ordinateur, nous arrivons dans un village où tout est fermé, nous sommes logés près de la gare, je ne dors pas, et enfin, nous arrivons dans une salle où la personne qui vous a invité n’est pas présente (elle est ailleurs avec un réalisateur plus connu…). Pour continuer, nous nous retrouvons à manger avec huit personnes dont certaines sont intéressantes, mais il faut alimenter la conversation, et c’est fatigant. Au cours de la rencontre, il a à peine 25 personnes dans une salle de 300, nous commençons le débat et les premiers qui parlent sont les plus énervés et vous agressent. J’ai l’idée de faire un guide du routard pour le cinéaste. Juste pour dire que quand un réalisateur vient, gratuitement, et en ayant fait tout ce déplacement, il faut un peu s’en occuper. Nous n’en parlons pas assez. Et le problème principal est que pendant ce temps nous ne pouvons pas travailler.