S’il y a une vertu paradoxale dans cette crise du secteur cinématographique, c’est l’émergence d’une expression politique collective inédite. Celle-ci a refusé de s’enfermer dans des postures et des dogmatismes qui font souvent office de prêt-à-penser. Nous pouvons citer à titre d’exemple les lieux communs : un secteur associatif « budgétivore », non rentable économiquement et un secteur privé mu uniquement par des logiques commerciales et de rentabilité économique à court terme. Nous le savons bien : la réalité est plus contrastée que ces caricatures. C’est pourquoi le collectif a refusé de se laisser enfermer dans des postures dogmatiques. Les auteurs, les producteurs, les salles de cinéma, la ligue de l’enseignement populaire, les festivals, les associations culturelles et d’éducation à l’image se sont mobilisés pour affirmer un engagement public collectif en faveur du cinéma, de sa création et de sa rencontre avec tous les publics.
À travers ces engagements, il est important de réaffirmer que si l’action culturelle peut paraître à la marge d’une filière professionnelle et industrielle, elle ne joue pas moins le rôle vital d’un laboratoire de recherche, d’une chambre d’écho permettant le soutien au renouvellement d’un secteur dans son ensemble.
Nous pouvons citer l’exemple des réalisateurs ici présents, Eric Guirado et Solveig Anspach, qui aujourd’hui avec leurs longs métrages participent à l’économie du cinéma. Leurs premiers, notamment leurs courts métrages, ont pu être réalisés, diffusés grâce ce maillage qui va des salles de cinéma art et essai en passant par les festivals et les dispositifs d’éducation au cinéma. Des festivals, des salles « art et essai », des associations de programmation et des lieux culturels font le pari jour après jour d’une diffusion nomade, non exclusive, pour permettre à des œuvres d’exister pour des publics en dehors des schémas classiques de l’industrie cinématographique.
Ce secteur est aussi source de retombées financières directes et participe à la viabilité des acteurs économiques de cette filière : droits de location, inscriptions des films dans les dispositifs d’éducation et d’accès à la culture pour tous, ateliers de pratique artistique, etc. Il participe à leur niveau au maintien de la pluralité des formes d’expression dans notre pays. Cette spécificité de notre pays, qui est enviée par nos homologues européens, n’aurait pas pu voir le jour sans la mise en place de politiques volontaristes et engagées de soutien par le ministère de la Culture, le CNC ou les collectivités territoriales. Aujourd’hui, comment continuer à faire exister ces modèles d’action culturelle qui, année après année, révèlent de nouvelles œuvres, de nouveaux talents, de nouvelles pratiques de diffusion ?
C’est ce dont nous voulions débattre avec vous : de ces enjeux autour de la création, de la diffusion et des moyens pour continuer à soutenir l’action culturelle cinéma-tographique.
À travers ces engagements, il est important de réaffirmer que si l’action culturelle peut paraître à la marge d’une filière professionnelle et industrielle, elle ne joue pas moins le rôle vital d’un laboratoire de recherche, d’une chambre d’écho permettant le soutien au renouvellement d’un secteur dans son ensemble.
Nous pouvons citer l’exemple des réalisateurs ici présents, Eric Guirado et Solveig Anspach, qui aujourd’hui avec leurs longs métrages participent à l’économie du cinéma. Leurs premiers, notamment leurs courts métrages, ont pu être réalisés, diffusés grâce ce maillage qui va des salles de cinéma art et essai en passant par les festivals et les dispositifs d’éducation au cinéma. Des festivals, des salles « art et essai », des associations de programmation et des lieux culturels font le pari jour après jour d’une diffusion nomade, non exclusive, pour permettre à des œuvres d’exister pour des publics en dehors des schémas classiques de l’industrie cinématographique.
Ce secteur est aussi source de retombées financières directes et participe à la viabilité des acteurs économiques de cette filière : droits de location, inscriptions des films dans les dispositifs d’éducation et d’accès à la culture pour tous, ateliers de pratique artistique, etc. Il participe à leur niveau au maintien de la pluralité des formes d’expression dans notre pays. Cette spécificité de notre pays, qui est enviée par nos homologues européens, n’aurait pas pu voir le jour sans la mise en place de politiques volontaristes et engagées de soutien par le ministère de la Culture, le CNC ou les collectivités territoriales. Aujourd’hui, comment continuer à faire exister ces modèles d’action culturelle qui, année après année, révèlent de nouvelles œuvres, de nouveaux talents, de nouvelles pratiques de diffusion ?
C’est ce dont nous voulions débattre avec vous : de ces enjeux autour de la création, de la diffusion et des moyens pour continuer à soutenir l’action culturelle cinéma-tographique.