samedi 16 mai 2009

Philippe Etienne

Gindou est un festival devenu une association de diffusion cinématographique, et aujourd’hui premier employeur du village avec huit personnes. Le salariat a pu être développé sur l'année. C’était un argument par rapport aux politiques. Aujourd’hui, nous injectons de l’argent. Le Conseil général du Lot nous octroie 66.000 euros, ce qui est beaucoup. La somme totale des factures que notre association paie à des fournisseurs lotois se montaient à 200.000 euros en 2004. Il y a donc une plus-value économique.

Ce qui nous motive vraiment est de montrer les films d’Albert Serra, de Nicolas Philibert, de Gilles Porte à un public très diversifié et très populaire. Il y a des jeunes, des gens plus âgés, des gens qui sont attirés par une programmation différente. Ce qui est important dans un festival de cinéma, ce sont les films et la façon de les présenter au public. Et à Gindou, nous aimons cela.