Nous sommes dans un moment de mou, et parfois de découragement. Il y a des mots comme « résistance » qu’il faut réinterroger. Car il faut résister à la facilité du « mou », du conformisme, il faut combattre la peur, lui opposer la force de nos propositions. Concrètement, en début d’année nous avions une baisse de 30 % des subventions sur l’action culturelle. Grâce à ce mouvement collectif, nous avons tout de même réussi à sauver une grande partie de ces financements, mais il faut continuer. Il faut agir, proposer, se retrouver, continuer à trouver des formes de résistance. Il faut aller contre cette vague de mou qui nous emporte tous et qui met les enjeux ailleurs : le pouvoir d’achat, la sécurité… ailleurs que là où ils doivent être. C’est la prise en compte de l’humain dans sa dimension la plus profonde qui doit faire découler l’organisation du monde, de la res publica et non l’organisation des enjeux économiques, de la rentabilité du capital, qui doivent formater l’homme et le plier dans le but de les satisfaire. C’est encore une question d’enjeux et d’ordre des priorités.