Ce qui est mis à mal dans le cinéma, mais pas seulement et plus généralement dans notre société, c'est la mise à mal du travail. Nous sommes en négociation pour mettre en place une convention collective de la production au cinéma. Nous avons du mal à avancer, à nous imposer. Les organisations représentatives du personnel du cinéma ne sont pas celles qu'on invite en priorité.
Les difficultés de rémunération des réalisateurs ne concernent pas seulement le temps consacré à l’accompagnement de leur film, mais touchent le tournage lui-même. Comment faisons-nous pour nous faire rémunérer ? Comment faisons-nous lorsque nous sommes techniciens ? Sur 180 films de la production française, 60, 70, 80 n'existeraient pas si les techniciens n'acceptaient pas d'être rémunérés à moins 20, moins 30, moins 40, moins 50 % du tarif conventionnel. La question du travail est menacée.
Les difficultés de rémunération des réalisateurs ne concernent pas seulement le temps consacré à l’accompagnement de leur film, mais touchent le tournage lui-même. Comment faisons-nous pour nous faire rémunérer ? Comment faisons-nous lorsque nous sommes techniciens ? Sur 180 films de la production française, 60, 70, 80 n'existeraient pas si les techniciens n'acceptaient pas d'être rémunérés à moins 20, moins 30, moins 40, moins 50 % du tarif conventionnel. La question du travail est menacée.
Laurent Blois est délégué général du SNRT-CGT