L’exigence artistique d’abord. Faire venir des créateurs, faire que les réalisateurs et réalisatrices soient le plus possible au contact du public, parce que le public en a besoin. Nous voyons bien que nous avons tous à y gagner. Il faut juste aller les chercher.
L’autre exigence serait que les élus et l’Etat ne perdent pas l’idée qu’ils ont une fonction de régulation. Il faut remettre les gens autour d’une table, cela est vraiment essentiel. Dans les années 1980, les DRAC nous réunissaient. Nous étions tous très disparates, mais tout cela a été unifié, parce que l’Etat a été fer de lance, l’Etat a aidé les artistes à s’organiser. Je ne dis pas que les années 80 étaient dorées, c’était même bordélique, mais au moins tout le monde était autour de la table. L’Etat mettait de l’argent et les élus suivaient.
Nous n’avons plus de réunion comme cela. Aujourd’hui, l’Etat met 1 euro et demande aux autres de mettre 300 euros, et en plus il n’y a pas d’idées.
L’autre exigence serait que les élus et l’Etat ne perdent pas l’idée qu’ils ont une fonction de régulation. Il faut remettre les gens autour d’une table, cela est vraiment essentiel. Dans les années 1980, les DRAC nous réunissaient. Nous étions tous très disparates, mais tout cela a été unifié, parce que l’Etat a été fer de lance, l’Etat a aidé les artistes à s’organiser. Je ne dis pas que les années 80 étaient dorées, c’était même bordélique, mais au moins tout le monde était autour de la table. L’Etat mettait de l’argent et les élus suivaient.
Nous n’avons plus de réunion comme cela. Aujourd’hui, l’Etat met 1 euro et demande aux autres de mettre 300 euros, et en plus il n’y a pas d’idées.