samedi 16 mai 2009

Gilles Sacuto

La réponse est oui. J’ajouterais tout d’abord deux films Violence des échanges en milieu tempéré et Je ne suis pas là pour être aimé. Ils ont tous le même type de carrière, c’est-à-dire des carrières atypiques qui démarrent plutôt bien et qui durent longtemps. Pour durer longtemps, il faut toucher un public un peu partout en France à travers une mixité de lieux, travailler aussi bien avec les grands circuits que nous connaissons – qui font un bon travail – et aussi avec toutes les salles indépendantes qui se trouvent un peu partout et tous les autres circuits. Le film d’Eric Guirado en est un bon exemple. Il a bien pénétré, comme nous disons, dans le territoire et est entré dans énormément de villes.

Je ne sais pas comment nous ferions pour produire ces films sans tous les dispositifs d’aide (financements publics et privés, les aides régionales, etc.). C’est ce qui fait que notre cinéma est un art et une industrie. Cinéma qui est encadré, aidé et organisé dans un système que moi je trouve assez idéal et assez formidable…