Je voudrais revenir sur l’ouverture des catalogues. Si doubler les effectifs dans les dispositifs scolaires implique un renoncement au qualitatif, alors je n'ai plus du tout envie de continuer à m’en occuper au titre de la coordination départementale. Je pense en effet que nous ne pouvons pas renoncer à la qualité de ces dispositifs simplement pour atteindre plus d'enfants. Ce serait aller contre le sens même de ces dispositifs avec un retour vers le formatage des enfants, en les condamnant de nouveau à ne regarder qu'un seul type d'images.
Je suis très préoccupée par ce slogan de madame Albanel : « doublons les effectifs ». Nous les acteurs de terrain, nous savons à quelles difficultés nous allons nous heurter, notamment au problème de la formation des enseignants et donc aussi à celui de l’ouverture des catalogues. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas mener en parallèle une réflexion permanente sur les choix des catalogues. Mais, en déclarant sans plus attendre qu’il faut les ouvrir, on veut dire par là, un peu à l’image du titre du rapport – qui est pour moi une véritable agression, un procès d’intention implicite d’une certaine conception de l’action culturelle – qu’en l’état actuel des choses, nous sommes enfermés dans une sélection de titres qui n’est pas la bonne.
Je suis très préoccupée par ce slogan de madame Albanel : « doublons les effectifs ». Nous les acteurs de terrain, nous savons à quelles difficultés nous allons nous heurter, notamment au problème de la formation des enseignants et donc aussi à celui de l’ouverture des catalogues. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas mener en parallèle une réflexion permanente sur les choix des catalogues. Mais, en déclarant sans plus attendre qu’il faut les ouvrir, on veut dire par là, un peu à l’image du titre du rapport – qui est pour moi une véritable agression, un procès d’intention implicite d’une certaine conception de l’action culturelle – qu’en l’état actuel des choses, nous sommes enfermés dans une sélection de titres qui n’est pas la bonne.