Premier écho à ce qu’a dit Stéphane Brizé : nous ne pouvons pas conserver notre indignation intacte sans porter le diagnostic jusqu'à son terme, il faut savoir où nous conduisent un certain nombre de politiques. Elles ne sont pas conduites d’une façon irresponsable, mais avec un arrière-plan idéologique. Et il faut les dénoncer. Ce qui nous est proposé est de résoudre pour solde de tout compte la culture dans une économie libérale. Et effectivement, ce n'est plus de la culture, mais simplement de la marchandisation.
Je voudrais aussi faire écho à ce que disait Dominique Paillé. Il a dit qu’il y avait un traitement différencié, de la part des collectivités, entre les territoires et que c’était une situation inéquitable envers les sollicitations du monde culturel. Or, le rapport Auclaire indique, dans son diagnos-tic, que l'Etat aussi agit de façon différenciée selon les territoires, et qu’il conviendrait d’harmoniser progres-sivement les contributions des Régions et de l’Etat en matière de dispositifs d’éducation à l’image. « Le crédit affecté à Lycéens et apprentis au cinéma par la Région Nord-Pas-de-Calais est de plus du double de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais la proportion est exactement inverse pour les crédits inscrits pour cette action par les DRAC ». D’une certaine façon, cumulées, les aides sont équivalentes.
L’objectif d’une uniformisation, d’un encadrement réglementé de l’action des collectivités doit-il être fixé ? Je n’en suis pas sûr. Il faut laisser la diversité du territoire s’exprimer. Le fonctionnement démocratique du système électif suffit à garantir que les collectivités répondront au mieux aux intérêts des uns et des autres. Les élus ont la fonction d’arbitrer en fonction des réalités du territoire. Gouverner c’est choisir. Je mise aujourd’hui sur le cinéma, je miserai demain sur les arts plastiques, etc. Les territoires ont des problématiques différentes.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait craindre la libre administration par les collectivités territoriales, cela me paraît être le prix de la démocratie. Et l'exception, il ne faut pas la revendiquer seulement dans le domaine culturel. La clause de compétence générale est bonne en toutes choses.
Je voudrais aussi faire écho à ce que disait Dominique Paillé. Il a dit qu’il y avait un traitement différencié, de la part des collectivités, entre les territoires et que c’était une situation inéquitable envers les sollicitations du monde culturel. Or, le rapport Auclaire indique, dans son diagnos-tic, que l'Etat aussi agit de façon différenciée selon les territoires, et qu’il conviendrait d’harmoniser progres-sivement les contributions des Régions et de l’Etat en matière de dispositifs d’éducation à l’image. « Le crédit affecté à Lycéens et apprentis au cinéma par la Région Nord-Pas-de-Calais est de plus du double de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais la proportion est exactement inverse pour les crédits inscrits pour cette action par les DRAC ». D’une certaine façon, cumulées, les aides sont équivalentes.
L’objectif d’une uniformisation, d’un encadrement réglementé de l’action des collectivités doit-il être fixé ? Je n’en suis pas sûr. Il faut laisser la diversité du territoire s’exprimer. Le fonctionnement démocratique du système électif suffit à garantir que les collectivités répondront au mieux aux intérêts des uns et des autres. Les élus ont la fonction d’arbitrer en fonction des réalités du territoire. Gouverner c’est choisir. Je mise aujourd’hui sur le cinéma, je miserai demain sur les arts plastiques, etc. Les territoires ont des problématiques différentes.
Je ne vois pas pourquoi il faudrait craindre la libre administration par les collectivités territoriales, cela me paraît être le prix de la démocratie. Et l'exception, il ne faut pas la revendiquer seulement dans le domaine culturel. La clause de compétence générale est bonne en toutes choses.
Bernard Legendre représente Francis Parny, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France, chargé de la culture