Avant de faire la synthèse des échanges de la journée d’hier, je voudrais rappeler que personne n'a remis en doute le fait que, via le CNC notamment, il y ait un travail d'accompagnement. Mais, je ne voudrais pas que soient oubliées les autres sources de financement menacées dont nous avons parlé tout à l'heure. Le MAE – ministère des Affaires étrangères – a été évoqué à plusieurs reprises : à propos de la fin des aides aux cinématographies peu diffusées, doublée d'un abandon du MAE des festivals qui travaillent sur ce type de diffusion. Et c'est aussi valable pour les politiques de l'éducation à l'image. Ces réalités doivent être prises en compte dans la future concertation.
Sur le rapport Auclaire, nous avons déjà évoqué sa schizophrénie. Mais ce phénomène dépasse le rapport : c’est la même année, 2008, qu’est annoncée d’une part l'ambition d'un doublement des effectifs dans l'éducation à l’image, et d’autre part l’affaiblissement comme jamais aussi brutalement du champ formé par ceux qui assurent le relais de l'éducation à l'image. Reconnaissons-là un petit décalage.
Cela dit, le constat positif du rapport est intéressant : la diversité d’acteurs, le fait que ça marche plutôt bien... Et le fait que vous actiez ici qu'il y a bien une rupture de confiance et une baisse de crédits importante. C'est déjà une façon de solder 2008 et de repartir de manière constructive pour la suite. Parmi les propositions qui ne font pas débat, nous pourrions ranger les « vœux pieux » – l’organisation d’une journée nationale etc. – ainsi qu’une proposition qui, bien que strictement budgétaire, nous intéresse à l'unanimité : le retour à la base des crédits de 2007, et le maintien des efforts du CNC de 2008.
Après, il y a des choses qui font débat et notamment sur le champ de l'éducation à l'image : le rôle de l'ADRC par exemple. Et puis, il y a d'autres propositions qui nous inquiètent : celle qui parle d'un amoindrissement du rôle des prescripteurs, ou encore celle du nombre et du choix des films des dispositifs…
Sur le rapport Auclaire, nous avons déjà évoqué sa schizophrénie. Mais ce phénomène dépasse le rapport : c’est la même année, 2008, qu’est annoncée d’une part l'ambition d'un doublement des effectifs dans l'éducation à l’image, et d’autre part l’affaiblissement comme jamais aussi brutalement du champ formé par ceux qui assurent le relais de l'éducation à l'image. Reconnaissons-là un petit décalage.
Cela dit, le constat positif du rapport est intéressant : la diversité d’acteurs, le fait que ça marche plutôt bien... Et le fait que vous actiez ici qu'il y a bien une rupture de confiance et une baisse de crédits importante. C'est déjà une façon de solder 2008 et de repartir de manière constructive pour la suite. Parmi les propositions qui ne font pas débat, nous pourrions ranger les « vœux pieux » – l’organisation d’une journée nationale etc. – ainsi qu’une proposition qui, bien que strictement budgétaire, nous intéresse à l'unanimité : le retour à la base des crédits de 2007, et le maintien des efforts du CNC de 2008.
Après, il y a des choses qui font débat et notamment sur le champ de l'éducation à l'image : le rôle de l'ADRC par exemple. Et puis, il y a d'autres propositions qui nous inquiètent : celle qui parle d'un amoindrissement du rôle des prescripteurs, ou encore celle du nombre et du choix des films des dispositifs…