samedi 16 mai 2009

Anne Riou

Une fois que le projet est compris et que nous mettons en place le maximum d’outils, cela ne leur demande pas trop de temps. Ils y voient une dynamique positive par rapport à leur CHU. Un objectif, qui est cette fois plus hospitalier, est de développer une relation nouvelle avec le patient. On peut échanger sur autre chose que la maladie pour développer une relation plus simple, plus naturelle avec les équipes de soin, médecins ou infirmiers. Nous touchons là à la partie non-malade du patient, la partie citoyenne.

Nous intégrons aussi le programme interministériel de 1999 mis en place entre le ministère de la Culture et le ministère de la Santé. Ce dernier est assez disparate entre les régions. Par exemple, en région Pays-de-la-Loire la DRAC et l’ARH – Agence régionale de l’hospitalisation – déve-loppent actuellement et petit à petit un programme commun, partenariat qui n’existait pas concrètement il y a deux ou trois ans. Il y a donc chez nous un réveil des services déconcentrés alors que, dans certaines autres régions, le programme est installé depuis presque dix ans. Pour ces territoires, il arrive que certains projets souffrent d'une chute des financements.