Je suis aussi là en tant que militante de la culture ! Nous avons bien réalisé notre rôle culturel lorsque, à la suite de votre mouvement, nous avons réfléchi encore davantage au sens de notre action, sur nos rôles respectifs. Nous revendiquons totalement le rôle culturel du CNC. Pour nous, le CNC n’a qu’une action culturelle et totalement culturelle. Alain Auclaire le dit dans son rapport, il n’y a pas d’opposition entre une politique industrielle et économique et une autre qui serait culturelle. Je vais tenter de vous en convaincre, si vous ne l’êtes pas.
Le fonds de soutien, en 2009, va être de 513 millions d’euros pour le secteur. Pour le cinéma c’est 228 millions d’euros, avec une répartition de 2/3 à l’automatique et de 1/3 au sélectif. On entend souvent que l’automatique est plus économique et le sélectif plus culturel. Ce qui est vrai, mais les soutiens automatiques sont très redistributifs. Concernant les exploitants, les plus grosses salles récupèrent 30% de la taxe perçue sur leurs entrées, les plus petites 80%. Pour les producteurs, les taux varient de 120 à 40% en fonction des entrées. Pour les distributeurs, c’est le même principe. Dans l’automatique, il y a toujours eu cette notion de redistribution et de solidarité pour les œuvres les plus fragiles et difficiles, même si c’est au niveau des soutiens sélectifs que nous avons le plus de possibilité d’action. Les soutiens automatiques ont été changés de façon importante lors de l’arrivée de Véronique Cayla . Elle a dû faire baisser les taux de retour aux producteurs et, dans les mois qui ont suivi, nous avons baissé les soutiens sélectifs et aides aux associations. Mais, en 2007, 2008 et 2009, les soutiens sélectifs et les aides sont globalement en augmentation.
Le CNC est bien l’outil d’intervention du ministère de la Culture, il n’y a donc pas de politique de désengagement de l’Etat au niveau du CNC. Il y a eu des difficultés sur les apports des DRAC qui sont, elles, plus directement perçues comme étant l’action culturelle de l’Etat. Baisses du fait des difficultés du budget de l’Etat. En tout cas, les soutiens sélectifs du CNC sont en augmentation. Véronique Cayla dit souvent que lorsque le marché va bien, ce qui est le cas aujourd’hui, le rôle du CNC est justement de contrebalancer cela et de soutenir mieux par le soutien sélectif. Par exemple, l’avance sur recettes sera de 24,7 millions d’euros en 2009, elle était de 24 millions en 2008 ou encore de 22 millions en 2007. Le fonds de soutien devrait augmenter de 2% en 2009. Ce n’est pas énorme, mais dans le contexte actuel c’est extrêmement satisfaisant.
Le soutien au court métrage sera de 6,3 millions d’euros en 2009, il était de 6,1 millions d’euros en 2008, et il a largement augmenté ces dernières années. Les aides sélectives à la distribution, où nous pensons qu’il faut vraiment faire un effort de soutien accru, seront de 7,6 millions d’euros en 2009 au lieu de 7,1 en 2008.
Pour les aides aux salles art et essai qui sont autour de 11,5 millions, elles augmenteront un peu l’année prochaine. Le montant total aux associations les plus directement impliquées dans les festivals, l’action culturelle et l’éducation à l’image, sera de 15 millions d’euros et nous soutenons 140 associations.
Voilà l’action du CNC, qui ne donne pas l’impression d’un désengagement, ni d’une politique industrielle et non culturelle ou artistique. Maintenant, nous pouvons toujours faire mieux ou plus. Faire mieux veut souvent dire faire avec les mêmes sommes en redistribuant différemment. Il y a en ce moment les réflexions du Club des 13 à la suite du rapport qui sont en cours. Nous sommes en train de finir la première phase concernant « création / production ». Il y aura une seconde phase sur l’aspect « distri-bution / exploitation ». Autrement dit la réflexion est ouverte et permanente.
Le fonds de soutien, en 2009, va être de 513 millions d’euros pour le secteur. Pour le cinéma c’est 228 millions d’euros, avec une répartition de 2/3 à l’automatique et de 1/3 au sélectif. On entend souvent que l’automatique est plus économique et le sélectif plus culturel. Ce qui est vrai, mais les soutiens automatiques sont très redistributifs. Concernant les exploitants, les plus grosses salles récupèrent 30% de la taxe perçue sur leurs entrées, les plus petites 80%. Pour les producteurs, les taux varient de 120 à 40% en fonction des entrées. Pour les distributeurs, c’est le même principe. Dans l’automatique, il y a toujours eu cette notion de redistribution et de solidarité pour les œuvres les plus fragiles et difficiles, même si c’est au niveau des soutiens sélectifs que nous avons le plus de possibilité d’action. Les soutiens automatiques ont été changés de façon importante lors de l’arrivée de Véronique Cayla . Elle a dû faire baisser les taux de retour aux producteurs et, dans les mois qui ont suivi, nous avons baissé les soutiens sélectifs et aides aux associations. Mais, en 2007, 2008 et 2009, les soutiens sélectifs et les aides sont globalement en augmentation.
Le CNC est bien l’outil d’intervention du ministère de la Culture, il n’y a donc pas de politique de désengagement de l’Etat au niveau du CNC. Il y a eu des difficultés sur les apports des DRAC qui sont, elles, plus directement perçues comme étant l’action culturelle de l’Etat. Baisses du fait des difficultés du budget de l’Etat. En tout cas, les soutiens sélectifs du CNC sont en augmentation. Véronique Cayla dit souvent que lorsque le marché va bien, ce qui est le cas aujourd’hui, le rôle du CNC est justement de contrebalancer cela et de soutenir mieux par le soutien sélectif. Par exemple, l’avance sur recettes sera de 24,7 millions d’euros en 2009, elle était de 24 millions en 2008 ou encore de 22 millions en 2007. Le fonds de soutien devrait augmenter de 2% en 2009. Ce n’est pas énorme, mais dans le contexte actuel c’est extrêmement satisfaisant.
Le soutien au court métrage sera de 6,3 millions d’euros en 2009, il était de 6,1 millions d’euros en 2008, et il a largement augmenté ces dernières années. Les aides sélectives à la distribution, où nous pensons qu’il faut vraiment faire un effort de soutien accru, seront de 7,6 millions d’euros en 2009 au lieu de 7,1 en 2008.
Pour les aides aux salles art et essai qui sont autour de 11,5 millions, elles augmenteront un peu l’année prochaine. Le montant total aux associations les plus directement impliquées dans les festivals, l’action culturelle et l’éducation à l’image, sera de 15 millions d’euros et nous soutenons 140 associations.
Voilà l’action du CNC, qui ne donne pas l’impression d’un désengagement, ni d’une politique industrielle et non culturelle ou artistique. Maintenant, nous pouvons toujours faire mieux ou plus. Faire mieux veut souvent dire faire avec les mêmes sommes en redistribuant différemment. Il y a en ce moment les réflexions du Club des 13 à la suite du rapport qui sont en cours. Nous sommes en train de finir la première phase concernant « création / production ». Il y aura une seconde phase sur l’aspect « distri-bution / exploitation ». Autrement dit la réflexion est ouverte et permanente.